Le casque Adrian modèle 1926


Dès la fin de la première guerre mondiale, il est décidé de trouver un remplaçant au casque modèle 1915. En effet, s'il était le premier casque en acier à entrer en dotation généralisée, il supporte assez mal la comparaison avec certains casques apparus plus tard.

On lui reproche alors sa fabrication en plusieurs pièces - ce qui pose des problèmes de solidité - et son acier doux, aux piètres caractéristiques balistiques lorsqu'on le compare au casque en acier au manganèse. Sa silhouette, si elle est devenue légendaire, protège assez mal les oreilles et les tempes.

Différents modèles seront expérimentés, mais l'on ne pourra se défaire de la forme devenue symbolique du casque Adrian, et dès 1922, un modèle en acier au manganèse et avec une bombe en une seule partie sera mis en essai dans certains corps de troupe. En 1926, ce casque, avec un système de coiffe amélioré, sera adopté par l'armée française, sous la dénomination de "casque nouveau modèle". L'essentiel de la production sera attribué aux stocks de mobilisation, si bien que ce n'est qu'une dizaine d'années plus tard qu'il commencera à apparaître dans les unités, sa diffusion étant généralisée avec la mobilisation de 1939.

Du fait des nombreux fabricants et des variantes de fabrications, la collection de casques Adrian permet d'accumuler des modèles en apparence similaire et pourtant différents.

Le casque Adrian modèle 1926 a été équipé de deux types de coiffe. Avant 1940, la coiffe est en cuir noir, à six dents, après cette date, les coiffes sont confectionnées en cuir fauve et marron. Il existe également des différences de formes et de matériaux pour les cimiers, qui peuvent être faits en duralumin ou en acier, avec un arrière en pointe arrondie mais aussi à bord arrière demi-rond (modèle spécifique fabriqué par "l'industrie Marseillaise entre autres) ou à cimiers à bord arrière pointu (de fabrication "Carpentier").




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