Le village de Rémering


Le village de Rémering :

Il est défendu par la CM 6 au Nord de REMERING, la CM 7 au centre et la CM 5 au Sud (2/41e RMIC).

A partir de 6h45, après avoir bombardé les villages en arrière de la ligne principale de résistance, l'artillerie prend à partie le village de REMERING et les crêtes Ouest et Sud du village.

Peu après le lever du jour, les guetteurs du PA de REMERING Nord, commandé par le lieutenant ROSE, aperçoivent, sur la route PUTTELANGE-SARRALBE, 2 canons ennemis amenés par un tracteur à chenilles, toujours sur place. Ces 2 canons ouvrent le feu, et, un coup d'embrasure atteint blockhaus R 114, 2 hommes sont blessés. Un FM est mis en place et le personnel ennemi servant les pièces sont pris à partie et abattu, ils sont aussitôt remplacés.

Vers 8h, les mortiers français ouvrent le feu sur les nouveaux servants et leurs canons, qui sont anéantis.

Dans REMERING, le bombardement détruit, vers 7h, l'abri FM du sergent SAUVAGE en blessant 2 hommes.

Vers 8h, le FM de l'agence postale est détruit, il y aura 1 tué et 1 blessé. Les lisières du village sont masquées par la fumée des explosions, les boyaux et les tranchées sont bouleversés. Lorsque la fumée commence à s'estomper, les armes du sergent MARTIN prennent à partie un groupe de fantassins ennemis, servant une mitrailleuse sur le glacis entre la route et l'inondation. Ce groupe est anéanti et les corps ainsi que l'arme resteront en place toute la journée.

Vers 9h30, un canon et son tracteur s'établissent au carrefour du cimetière, les armes automatiques des PA VISSEUX et DUNOYER ainsi que les mortiers du LITEICH et le canon de 25 mm de casemate C 7 ouvrent le feu sur cette pièce qui est détruite.

A partir de 10h, une vingtaine de Stukas attaquent "en piqué" au nord du village. Une des bombes tue, au blockhaus M 1, le sergent-chef WINCKE et une autre, tombe devant le créneau de casemate C 4 et endommage la pièce de 25 mm.

Au LITEICH, Observatoire est atteint, un obus tombe sur la guérite blindée, tue un guetteur et en blesse 2 autres. Au FM de la route, un homme est blessé.

Vers 10h30, le capitaine De COMBARIEU, commandant la CM 5, est gravement blessé près de son PC mais ne se laisse évacuer que dans l'après-midi après avoir passé toutes les consignes au lieutenant CANIAUX.

Le bombardement s'intensifie. L'infanterie ennemie débouchant, par camions, sur la route PUTTELANGE-SARRALBE par vagues successives (3, dont le premier échelon est évalué à 3 compagnies) est littéralement fauchée par les feux des armes automatiques et des mortiers français.

Devant blockhaus R 117, un petit groupe ennemi qui avait réussi à atteindre le fossé de la route entre le cimetière et le pont détruit, est anéanti par les feux du bloc.



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