Le bois du Buschhubel (Buschhubelwald)


Il est  défendu par la CM 5 du lieutenant CANN, du 2/51e RMIC et la 1ère DGP (Division de Grenadiers Polonais).

Après le bombardement, le 461e IR s'avance à 8h30 sur le glacis en avant des positions françaises, en direction du bois. La pointe de l'attaque est d'abord arrêtée, mais après que l'artillerie ennemie ait allongé ses tirs, un groupe d'assaut, renforcé de sapeurs, réussit à 9h30, à l'abri du brouillard et des fumigènes, à franchir le MODERBACH à l'aide de canot pneumatiques. 

Le groupe parvient à pénétrer dans le bois sans être remarqué au début. Par contre, les autres détachements restent bloqués sur la rive gauche, par le feu des blockhaus de HOLVING.

Le détachement qui a traversé, parvient à s'infiltrer dans la forêt, à s'emparer de 2 blockhaus et d'une vingtaine de prisonniers. Repéré seulement à 13h30, il est d'abord contre-attaqué par les fantassins du capitaine De VESVROTTES.

Vers 14h, le colonel DAGNAN envoie l'escadron (2 sections de motocyclistes) polonais du capitaine POHORECKI. Ce dernier donne l'assaut au cri de "Vive Varsovie" et parvient à bout de l'adversaire, parfois à la baïonnette. Quelques allemands s'échappent en regagnant la rive gauche à la nage. 

Une dizaine d'allemands sont fait prisonniers, tandis qu'une vingtaine sont blessés et que 27 sont tués. Un petit groupe parvient à se cacher dans le bois touffu et à s'y maintenir jusqu'au soir. Les polonais ont une trentaine de tués. Ils récupèrent des armes, ainsi qu'une trompette polonaise…

Renforcé par une section antichar, un peloton polonais reste sur place.

A 15h, une nouvelle tentative de franchissement du MODERBACH échoue à cause du feu de flanquement de l'avancée de HOLVING. Ce n'est que vers 22h, au moment du repli général des français, que les allemands parviennent sur la rive droite, où ils retrouvent une vingtaine de survivants de la tête de pont.


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