Les conséquences de la défaite de 1870


Les conséquences de la défaite de 1870 :

Aux termes du traité de Francfort, la France perd l'Alsace et la Lorraine. Le nouveau tracé séparant la France de l'Allemagne, environ 280 kilomètres entre Longwy et Belfort, est un véritable couloir d'invasion vers Paris.

Metz va devenir une place d'armes aux mains des Allemands, à 300km de Paris.

Après l'écrasement de la Commune, la France est mise au banc des nations, le pays est seul, sans alliés, il ne peut plus compter que sur lui-même pour assurer sa défense.

La loi du 21 juillet 1872 porte la durée du service militaire à 5 ans, cela augmentera rapidement le pouvoir de mobilisation de l'armée.

Le 28 juillet 1872 fut créé un comité de défense présidé par le ministre de la guerre. Une sous-commission des places fortes, présidée par le maréchal Canrobert, va étudier les problèmes des fortifications nouvelles à ériger le long de la nouvelle frontière de la France.

A cette époque,  Raymond Séré de Rivières est secrétaire du comité, mais aussi directeur du service du génie dans la sous-commission des places fortes. Il est nommé général après avoir préparé le dossier d'accusation du maréchal Bazaine.

Le 21 juin 1873, Séré de Rivières remet son rapport sur sa conception de la défense du pays au comité de défense. Son projet est accepté et la loi du 17 juillet 1874 met à sa disposition une enveloppe de 700 000 millions de francs or pour la construction et l'armement de 166 forts, 43 petits forts et plus de 280 batteries d'artillerie.



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