La réhabilitation de la fortification :

Le 21 février 1916, les Allemands attaquent Verdun. Les troupes de campagne tiennent le front environ cinq à six kilomètres en avant de la ligne des forts.

Les forts ont été partiellement désarmés. Ils ne sont plus que considérés  comme  base arrière pour les troupes de campagne.

Après un bombardement inouï, les Allemands atteignent le fort de Douaumont le 25 février. Ce fort, le plus grand de Verdun, est pris par surprise sans tirer un coup de feu. Désormais, il servira d'observatoire et de cantonnement à l'ennemi. La perte de cet ouvrage s'avèrera immense pour l'armée française et sa reconquête coûtera très cher.

Les autres forts sont réarmés et réoccupés par des garnisons permanentes. Désormais, les forts sont intégrés dans les lignes défensives. Alors que tout plie sous les tirs d'artillerie, ils tiennent bon et rendent des services immenses à la défense.

Le 7 juin 1916, le fort de Vaux encerclé depuis plusieurs jours doit se rendre.

Le 23 juin 1916, le fort de Thiaumont tombe à son tour, il changera plusieurs fois de main dans les semaines suivant sa chute.

Mais l'ennemi est repoussé après avoir investi le fort de Froideterre, et c'est dans les fossés du fort de Souville que se termine le dernier grand sursaut allemand devant Verdun.



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