Les forts "type 1874" :

Les forts Séré de Rivières sont conçus à la manière des gros bastions réalisés par Vauban, construits en maçonnerie et partiellement enterrés.

Leur artillerie reste à découvert entre les créneaux de terre du rempart.

La défense rapprochée est constituée de parapets d'infanterie battant le glacis  en avant des fossés. Les fossés sont défendus par des caponnières.

Deux types de forts sont construits :
Les forts à cavaliers, où l'artillerie est postée sur la crête des remparts.
Les forts à massif central, où l'artillerie à longue portée est placée sur une butte surmontant les casernes, au centre du fort.

1885 - La crise de l'obus-torpille  :

En 1885, trois nouveaux problèmes se posent à la fortification nouvelle, fraîchement achevée.

La portée de l'artillerie a augmenté, le noyau central des camps retranchés n'est plus à l'abri des bombardements.

L'effet des explosifs nouveaux exige une protection supérieure.

L'invention des fusées à double effet et des obus explosifs ne permet plus le service des pièces à l'air libre.

Les solutions à la crise de l'obus-torpille :

Les canons doivent êtres retirés des forts et garnir les intervalles, dans des batteries aménagées dès le temps de paix.

Les forts resteront des observatoires d'artillerie et points d'appui d'infanterie, ils seront dotés d'un minimum d'artillerie sous béton, ou mieux, sous cuirassement. Les casemates de Bourges, flanquant les intervalles, font leur apparition.

La défense rapprochée sera organisée à l'aide de tourelles de mitrailleuses, les fossés défendus par des coffres de contre-escarpes.

Les nouveaux forts sont désormais nommés : forts "type 1885 ".



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