Les premiers transferts


Les premiers transferts :

En septembre 1983,une première opération à l'ouvrage de Métrich, près de Thionville, permet de ramener, entre autres, deux wagonnets Nord-est dont un aménagé pour le transport de miches de pain, un wagonnet Sud-est et un wagon citerne. Cette très grosse forteresse, encore assez complète à cette époque mais déjà condamnée par des soulèvements de terrain, avait déjà été dépouillée de la plupart de son matériel ferroviaire.

La "récupération" dans l'ouvrage de Métrich

Le 29 décembre 1983, arrivèrent au Schoenenbourg deux locotracteurs achetés par l'association, après la fermeture des mines de la région de Saint-Etienne. Les deux machines de marque APPLEVAGE (sans plaque constructeur) sont visiblement du même modèle que celles fabriquées par VETRA, en ayant toutefois subi quelques modifications pour l'adaptation au gabarit des mines, comme la suppression des caissons supportant les perches, l'emploi de perches métalliques à frotteurs au lieu des perches en bois et à roulettes, la modification des butoirs et du système d'accrochage des wagons, la suppression du poste de l'accrocheur, l'addition de plaques métalliques latérales pour augmenter l'adhérence.

Les documents indiquent que ces machines, plus deux autres, avaient été construites pour le compte des Poudrières de Toulouse. Celles-ci faisaient partie d'un lot de 12 locotracteurs identiques aux 22 autres construits pour la Ligne Maginot. Leur fabrication avait été interrompue suite à la défaite française de 1940. Elles furent vendues, fin 1941, à l'Energie Electrique du Maroc, qui fit achever leur construction par APPLEVAGE, à Roussies, près de Maubeuge, mais ne seront pas livrées du fait du conflit, puis rachetées après la Libération par la société des Houillères de la Loire.

Les APPLEVAGE arrivent au Schoenenbourg

Leur arrivée au Schoenenbourg allait réveiller l'ambition de revoir un train circuler dans le futur, mais on était loin du compte car entre-temps, l'humidité et la poussière de charbon mélangées avaient eu raison d'une partie de leurs composantes électromécaniques.

En outre, leur remise au standard d'origine allait s'avérer au-delà des compétences des bénévoles, qui finalement décidèrent de les laisser simplement en exposition.

En août 1985, un nouveau transfert à partir de l'ouvrage du Mont des Welches, près de Boulay, permit entre autres d'emporter un second wagon citerne. Cet ouvrage, très ramassé, était un des rares à ne pas comporter de matériel de traction interne. Sa dotation en wagonnets était assez restreinte, la plupart avaient déjà disparu.




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