Le bénévole (activus
bénévolus) est un mammifère bipède qu'on rencontre surtout
dans des structures sociales appelé association ou il peut se
regrouper avec ses congénères.
Les bénévoles se
rassemblent à un signal mystérieux appelé
"convocation". On les rencontre aussi en petits groupes
dans divers endroits, quelquefois tard le soir , l'oeil hagard,
le cheveu en bataille et le teint blafard, discutant ferme de la
meilleur façon d'animer une manifestation ou de faire des
recettes supplémentaires pour boucler le budget.
Le bénévole communique
énormément grâce à un appareil appelé téléphone. Ces
conversations téléphoniques, qui lui prennent d'ailleurs
beaucoup de temps lui permette de régler les petits problèmes
qui se posent au jour le jour.
Les ennemis
héréditaires du bénévole sont le "Yaqua" (nom
populaire) et le "Fauquon" (dont les origines du nom
n'ont put être déterminés à ce jour).
Le "Yaqua"
(inactivus bénévolus simplex) est un mammifère bipède qui se
caractérise par la très petite taille de son cerveau qui ne lui
permet que de connaître deux mots "ya" et
"qua", ce qui explique bien son nom. On l'identifie
généralement grâce une mauvaise petite langue un grand poil
dans la main. Chez quelques rares spécimens ce poil prend la
taille d'une queue de vache.
Le "Fauquon"
(inactivus bénévolus faucul) est une mammifère bipède qui se
caractérise par un cerveau un peut plus évolué et un
caractère plus social que le "yaqua". En effet le
"Fauquon" est plus intégré aux associations et
dispose d'une pensée collective rudimentaire. Néanmoins il
n'est pas suffisamment intégré au point de participer
activement aux travail. On l'identifie généralement grâce à
une langue bien pendue et par la présence d'un duvet dans la
main.
Les "Yaquas"
et les "Fauquons", bien abrités dans les cités
anonymes, attendent, attendent le moment ou le bénévole fera
une erreur, un oubli, pour bondir et lancer leur venin qui
atteindra leur adversaire et provoquera chez celui-ci une maladie
très grave appelé "découragement".
Les premières
symptômes de cette maladie implacable sont rapidement visibles.
Le bénévoles s'absente de plus en plus fréquemment des
réunions, il manifeste un intérêt croissant pour son jardin,
sourit attendri devant une canne à pêche. Le sujet atteint se
sent de plus en plus à l'aise dans un bon fauteuil, assis devant
la télévision.
Les bénévoles
décimés par le découragement risquent de disparaître, il
n'est pas impossible que, dans quelques années on ne rencontrera
plus cette espèce que dans les zoos, ou comme beaucoup d'animaux
enfermés ils auront le plus grand mal à se reproduire.
Les "Yaquas"
et les "Fauquons" avec leurs petits cerveaux et leurs
grandes langues, viendront leur lancer des cacahuètes pour
tromper leur ennui, ils se rappelleront avec nostalgie du passé
pas si lointain où le bénévole abondait et où on pouvait le
traquer sans contrainte.
NB : Toute ressemblance
avec des personnes existantes ou ayant existé ne serait
évidemment que pure coïncidence.