Bulletin 2 de 2007


Editorial

Transmettre la mémoire

Il y a quelques semaines, lors d'un séjour en clinique, j'eus enfin le temps de me replonger dans un des livres qui a été, il y a maintenant trente ans, celui qui m'a amené à m'intéresser à la ligne Maginot. Il s'agit bien entendu de "On a livré la ligne Maginot", paru aux éditions Fayard et rédigé par le journaliste et historien Roger Bruge. Je l'ai relu presque religieusement, mot à mot, me délectant de tous les moments de cette épopée, de tous les témoignages d'anciens, de tous les faits d'armes qui se sont produits dans le béton et les intervalles.

Quel régal ce fut de redécouvrir cette œuvre monumentale, jamais égalée depuis. Quelle émotion en relisant les passages où l'auteur décrit les effets de l'obus allemand qui crève la façade du bloc du Kerfent et qui dévaste la chambre de tir, les projectiles qui petit à petit grignotent le béton jusqu'à percer les blocs du Haut Poirier et du Welschhof, qui entament la façade de Laudrefang, qui rendent intenable la chambre de tir de Téting. Et quand dans le texte tonnent les canons de Latiremont, de Bréhain et de bien d'autres ouvrages, je laissais vagabonder mon esprit car remontaient en moi des souvenirs vieux de vingt ans et plus, du temps où nous explorions clandestinement ces forts. Et je réalisai soudain que j'avais bien de la chance car je pouvais mettre une image sur chaque mot que je lisais.

En effet, en matière d'ouvrages, j'avais vadrouillé dans quasiment tous les endroits où se sont passés ces faits historiques. J'avais mangé, à la lueur de ma lampe frontale, dans une pièce où autrefois mangeaient les officiers, j'avais vu où l'obus avait traversé le mur de la chambre de tir, j'avais imaginé les hommes autour des tourelles, dans le vacarme des canons, dans le cliquetis des palans, sous les cris du chef de tourelle qui devait s'égosiller pour se faire entendre. Oui, j'avais eu bien de la chance car ces ouvrages étaient encore accessibles, presque intacts, pas ou peu vandalisés.

Ensuite, j'ai eu la chance de rencontrer et de pouvoir interroger un certain nombre de témoins et d’acteurs de cette époque. Quelques-uns ont pu me raconter leur vécu. D'autres, à mon intention, ont couché leurs souvenirs sur le papier. Ainsi, bien que n'ayant pas vécu tous ces événements, je pouvais les restituer, les raconter, les décrire, un peu comme si j’y avais participé. De fait, nous étions devenus, ceux de ma génération, les dépositaires de la mémoire collective de la ligne Maginot, dont le devoir était de transmettre à leur tour ce qu'on leur avait confié.

Et là j'ai eu un doute. Etions-nous à la hauteur, avons-nous su transmettre la flamme ? Bien entendu, j’avais la conscience tranquille, car nous avions fait l'essentiel comme restauré et valorisé les ouvrages que nous avons pris en charge. Nous avons formé nombre des guides compétents au fil des années, nous avons publié nombre de livres et rédigé une foule d’articles traitant ce sujet, nous avons mis en place des supports pédagogiques et constitué un fond d'archives, nous avons communiqué en direction du public scolaire, des médias écrits et télévisés, nous avons crée un site Internet consacré à la Ligne Maginot qui est à la hauteur des meilleurs encyclopédies, nous avons épaulé les anciens jusqu’à leur disparition.

Pourtant, le doute subsiste. Car ceux qui devaient reprendre le flambeau, les jeunes principalement, ont, à de rares exceptions près, d’autres préoccupations : les études qui se prolongent, une entrée souvent difficile dans la vie active, un éventail de loisirs que nous ne connaissions pas autrefois, des heures passées sur Internet ou plongés dans des jeux vidéos, la perte du sens de l’effort, la volatilité des centres d’intérêt, l’individualisme mis en exergue par notre société moderne, l’absence du sentiment d’appartenance à une collectivité qui a mis des siècles à se structurer, où pourtant plongent leurs propres racines.

Et enfin, le fait que la dernière guerre qu’ait subi la France sur son territoire national ne soit plus un vécu, mais simplement reléguée dans les livres d’histoire, le fait que des hommes aient sacrifié, au pire, leur vie, au mieux, leur jeunesse pour que leurs descendants vivent libres ne provoque plus chez eux que de l’indifférence.

Alors, la flamme, toujours allumée ou sur le point de s’éteindre ? Seul l’avenir nous le dira.

Jean-Louis Burtscher


EVENEMENTS ASSOCIATIFS


27 janvier 2007 : le fort de Schoenenbourg est visité par un conseiller du ministre de la Défense d’Australie.

Dimanche 18 février : réunion du Conseil d’administration de l’association, pour entre autres, préparer l’assemblée générale.

Samedi 24 février : déplacement de l’équipe de travail du Schoenenbourg pour prendre livraison d’un périscope entreposé à l’ouvrage du Hackenberg.

Lundi 26 février : discussion, au sein du Conseil communautaire de la communauté des communes du Pays de Wissembourg, à propos de la budgétisation d’un plan de financement de travaux de mise en sécurité du Schoenenbourg.

Samedi 17 mars : assemblée générale de l’AALMA dans la grande salle de la maison Ungerer, à Hunspach.

Samedi 28 avril : une délégation de notre association se rend à l’ouvrage du Hackenberg où se déroulera l’assemblée générale de la Fédération des associations de sauvegarde de la fortification.

5 et 6 mai : spectacle de reconstitution sur le parvis du fort de Schoenenbourg.

27 et 28 mai : le Schoenenbourg accueille au total 771 visiteurs individuels lors des deux journées d’ouverture de Pentecôte.


LE FINANCEMENT DES TRAVAUX DE MISE EN SECURITE

De multiples études commanditées par les instances départementales, dont la première date d’il y a maintenant neuf années, ont mis en avant la nécessité de valoriser notre fort et de procéder en priorité à l’amélioration des conditions et de la mise aux normes dans le domaine de la sécurité. Il avait été reconnu qu’il s’agirait là d’investissements lourds que ne pourraient pas supporter l’association, ni les actuels propriétaires, et que par conséquent, qu'il fallait financer au moyen de subventions publiques.

Le 26 février, le conseil de la communauté des communes du Pays de Wissembourg, pressentie pour la maîtrise d’ouvrage des travaux, se réunissait pour entre autres prévoir d’inscrire au budget prévisionnel de 2007 un montant de 860 000 euros nécessaires pour mener à bien les travaux de mise en conformité et de réparations urgentes au Schoenenbourg (DNA du 28.02.07).

Le 26 mars, le même conseil s’aperçoit qu’il n’a pas, lors de sa constitution il y a quelques années, pris la compétence en matière de tourisme. Il ne pouvait donc légalement inscrire les 860 000 euros de travaux au budget avant d’avoir statué pour cette compétence. Le temps manquant pour régulariser la chose avant l’élaboration du budget de l’année, on décida de reporter le plan de subventionnement des travaux du Schoenenbourg à l’année prochaine, c’est-à-dire en 2008 (DNA du 28.03.07).

Constat : entre le moment où l’on décide en haut lieu qu’il faut faire quelque chose et le moment où l’on passe aux actes, dix années s'écoulent. Heureusement que l’AALMA n’a pas attendu dix années pour avancer.


JOURNEES D’ANIMATION AU SCHOENENBOURG

Les 5 et 6 mai furent l’objet d’une animation inhabituelle dont le cadre était le terre- plein de l’entrée des munitions du fort. Dès le 4, arrivèrent les premiers participants d’un groupement de reconstituants de diverses nationalités venus à l’initiative de deux de nos membres anglais. Ils s’installèrent à proximité et purent même dormir dans le hall de l’entrée. Dans la matinée du samedi, le groupe au complet visita la base aérienne 901, puis au retour entreprit de monter différents campements.

En début d’après-midi, quand arrivèrent les premiers visiteurs, les reconstituants étaient déjà équipés et procédaient aux premières démonstrations. Celles-ci se poursuivirent tout au long de la journée du dimanche. La presse ayant annoncé l’événement, de nombreux curieux affluèrent pour découvrir ce programme inhabituel. En effet, à tour de rôle étaient présentés en costumes, avec armes et équipements, des combattants de plusieurs époques de l’histoire de l’Europe.

Cela allait des mercenaires suisses du Moyen Age aux soldats de la Seconde Guerre mondiale. On vit les Poilus et leurs homologues allemands de 14/18, un militaire des troupes de montagne austro-hongroises, des soldats des corps expéditionnaires belge et britannique, un militaire écossais en kilt, plusieurs combattants russes dont des femmes du bataillon de la mort, un combattant de la guerre civile espagnole, des représentants du Volkssturm allemand (garde civile composée d’hommes âgés et de jeunes gens), des militaires de la cavalerie et de l’infanterie française de 1940 et quelques américains d’une division parachutiste de 1944.

Quelques tirs à blanc et les pétarades des motos anglaises ajoutaient une touche sonore à l’événement. Plusieurs campements permettaient de découvrir le mode de vie des soldats de ces différentes époques et les armements et ustensiles du quotidien intéressèrent autant nos membres que de nombreux curieux. Tout ceci se déroula sous un soleil radieux et dans la bonne humeur, la diversité des costumes et des époques ayant été un atout non négligeable dans le déroulement de cette manifestation. Une journée réussie, en somme.


UN PROFITABLE TRANSFERT D’OPTIQUE MAGINOT

L’AALMA a bénéficié, ces dernières années, de plusieurs prêts de matériels d’origine de la ligne Maginot mis à disposition par le commandement militaire de la région Nord-Est. Nous remplissions sans problèmes les conditions d’attribution qui stipulaient entre autres que le matériel soit exposé à la vue du public, qu’il soit incessible, et que nous puissions justifier de notre appartenance à la Fédération des associations de sauvegarde de la fortification.

Nous apprenions en début d’année que l’autorité militaire avait décidé d’attribuer aux associations reconnues des matériels optiques provenant de différents ouvrages et stockés au Simserhof depuis de longues années, sans affectation bien précise. Ces matériels avaient été transférés provisoirement à l’ouvrage du Hackenberg où ils pourraient être pris en compte par les associations destinataires désignées par l’armée et la FASF.

C’est ainsi que le samedi 24 février, l’équipe de travail de l’AALMA prit la route en mettant le cap sur l’ouvrage du Hackenberg. Nos bénévoles n’étaient pas les seuls car ceux d’autres associations avaient également été conviés. A l’arrivée, c’était plutôt animé, le terre-plein grouillant de personnes déjà affairées à la prise en compte des matériels. Ce fut l’occasion de saluer les collègues des autres associations, des dirigeants de l’équipe du Hackenberg, des représentants de l’autorité militaire, du secrétaire général de la Fédération.

Puis il fallut charger le matériel qui nous avait été dévolu et qui était entreposé dans une des immenses gares de l’arrière du fort. Il s’agissait d’un périscope de type C provenant du bloc observatoire de l’ouvrage du Schiesseck, de deux épiscopes de cloche GFM et d’un rare épiscope de cloche VDP. Les optiques ayant été affectées selon les possibilités de mise en valeur, nous avons alors constaté que le périscope d’origine du bloc 4 du Schoenenbourg avait été attribué à l’ouvrage du Bois du Four tandis que nous héritions d’un périscope de type C, le plus imposant de la gamme. En fait, nous ne perdions pas au change. Tous les bras réunis de nos bénévoles n’étaient alors pas de trop pour charger le lourd engin (plus de 200 kg) sur la remorque.

Midi approchant, la plupart des protagonistes se retrouvèrent à l’auberge du Hackenberg, attablés autour d’un menu campagnard lorrain, en toute convivialité. Toutes les bonnes choses ayant une fin, ce fut le retour au Schoenenbourg, pour y débarquer le matériel. Ce fut une belle et profitable journée, en tous cas une agréable diversion pour les techniciens de notre association. Le gros périscope est maintenant visible au sein d’une petite (et provisoire) exposition, dans la première soute à munitions du bloc 3.


UNE NOUVELLE PIECE D’EXPOSITION

L’idée avait fait son chemin il y a déjà quelque temps, aujourd’hui, c’est chose faite. Une plate-forme surmontée de son arme mixte est désormais visible dans les dessous de notre bloc 4, plus précisément dans la niche parasouffle qui fait face à l’alvéole M1 des soutes à munitions de ce bloc. Rappelons au passage que les ensembles d’armes mixtes n’étaient en usage que dans les casemates ou ouvrages dits « des nouveaux fronts » édifiés vers 1938, comme par exemple dans le secteur du Haut Poirier ou du Welschhof, les environs du Chesnois ou de la Ferté, ou encore les fronts du Nord. On distingue plusieurs configurations d’armes mixtes. Il y a celles sous cloche de type B, sous tourelles anciennement de 75 Mle 1905 modifiées pour l’occasion, sous cloches mitrailleuses d’ancien front transformées pour accueillir la nouvelle arme, sans oublier les sept tourelles spécialement construites pour accueillir une arme mixte et un mortier de 50 mm.

Rappelons aussi qu’une arme mixte comprend un canon à usage antichar de calibre 25 mm, flanqué de part et d’autre d’une mitrailleuse MAC 31 de 7,5 mm, les trois armes tirant à travers une même embrasure constituée d’une sorte de boulle tourillonnant dans un créneau circulaire.

Il fallut un certain temps pour rassembler les éléments de notre arme mixte, ces derniers provenant de diverses origines. Tout d’abord la plate-forme. Celle-ci avait été démontée on ne sait où et stockée dans de mauvaises conditions dans une soute à munitions de l’ouvrage du Schiesseck, et était assez corrodée. C’est l’armée qui nous a autorisé le prélèvement de ce matériel. Mais certaines pièces manquantes ont dû être prélevées dans l’ouvrage du Welschhof (avec l’autorisation de la mairie) ou ont dû faire l’objet d’échange contre d’autres matériels auprès d’une association lorraine.

L’arme en elle-même avait été obtenue auprès d’une association de Meurthe-et-Moselle qui avait décidé d’épurer ses collections. Bref un véritable puzzle que nos mécaniciens entreprirent de restaurer, puis de remonter au fil des semaines. Comme il manquait encore certaines pièces, comme le collecteur latéral et l’évacuation des douilles, nos techniciens durent les refabriquer à l’identique. Un véritable travail d’artiste. Puis vint la mise en peinture et le positionnement dans la niche. A l’heure actuelle, la mise en peinture de la plate-forme est achevée, mais celle de l’arme n’est pas encore complète. Par ailleurs, il manque encore un panneau explicatif, mais cela ne saurait tarder, en tous cas, l’ensemble a déjà fière allure.


TRAVAUX AU SCHOENENBOURG

Des travaux divers et variés ont été menés à bien dans différentes parties du fort.

Ce semestre passé a surtout été une intense période de rangement, de redéploiement des aires et des matériels stockés, de mise à la déchetterie de matériaux pour la plupart inutilement accumulés au fil des ans. Tout n’est pas encore définitivement réglé, mais on y voit déjà beaucoup plus clair.

Aux avants, une grosse campagne de retouches de peinture a nettement amélioré l’état des maçonneries de la galerie principale et des entrées à hauteur des blocs 1, 3 et 4.

Au bloc 4, nous avons évoqué plus haut la mise en exposition d’une plate-forme pour une arme mixte.

De nouveaux panneaux didactiques conçus par nos soins et réalisés par une entreprise spécialisée ont été mis en place au niveau des blocs 4, 5 et 6, pour expliquer sommairement aux visiteurs en quoi consistent ces blocs.

Deux panneaux didactiques ont trouvé place dans le haut du bloc 3, l’un pour commenter les canons de 75 mm qui sont exposés à cet étage. Au même endroit, un panneau montrant des vues extérieures de tous les blocs du fort donne un bon aperçu aux visiteurs qui ne peuvent voir les dessus puisque le bloc 3 ne comporte pas d’issue.

Un panneau didactique attire désormais l’attention des touristes sur une infiltration naturelle de pétrole, dans la grande galerie. Un autre commente la présence du canon de 47 de marine dans une niche du coude de la galerie principale, pour expliquer qu’un modèle similaire était en position dans un encuvement extérieur, 24 mètres au dessus, à la verticale de l’endroit où il est exposé.

Enfin deux panneaux didactiques de l’exposition « armements et cuirassements de la ligne Maginot » du bloc 3 ont été changés, car détériorés par l’humidité.

Toujours aux avants, la totale réfection du réseau d’éclairage du bloc 1 a été entamée depuis la fin du mois de mai. Ce bloc avait été entièrement rénové il y a maintenant deux ans, hormis l’éclairage qui était resté au stade provisoire. Cette rénovation pourrait encore durer quelques semaines. Profitons en pour rappeler que le Schoenenbourg est, à notre connaissance, le seul gros ouvrage de la ligne Maginot à être éclairé dans son intégralité.

Au bloc 3, la remise en état de la seconde armoire à obus de 75 mm se trouvant au débouché de l’escalier d’accès à l’étage intermédiaire est en travaux. Ces deux armoires n’avaient jamais été repeintes depuis leur installation en 1935, et étaient dans un état de rouille très avancé.

Aux arrières, les travaux de mise en peinture de la desserte menant à la cuisine et au carrefour de l’entrée des hommes ont dû être interrompus pour la durée de la saison touristique. Mais déjà, toute la tuyauterie, qui était très corrodée, est désormais grattée et repeinte sur toute la longueur de ce couloir.

Le blockhaus de défense de la porte blindée coulissante dit « blockhaus de défense de l’entrée des hommes » a été assaini intérieurement, repeint et doté d’un éclairage neuf. Il sert dorénavant de lieu de stockage des fers et autres tiges métalliques nécessaires à nos mécaniciens et à l’équipe d’entretien.

Au pied du bloc 8 où se situe notre atelier de mise en peinture, huit wagonnets de type Nord-Est ont été débarrassés de décennies de rouille et gratifiés de quatre couches de peinture

Aux entrées, d’importants travaux de serrurerie ont eu pour objectif d’améliorer la sécurité des accès du fort.


ET A LA CASEMATE ESCH

La petite équipe qui s'occupe de la maintenance n'a pas chômé ces derniers mois. Comme toujours, ont été réalisés l'entretien et le nettoyage régulier de l'intérieur et de l'extérieur de la casemate. En outre :


A l'intérieur :

- mise en peinture du couloir nord et du couloir d'entrée,

- captage d'une entrée d'eau dans le couloir,

- nettoyage et dépoussiérage d'une partie des vitrines.


A l'extérieur :

- élagage des sapins bordant le site,

- démontage de la tourelle démontable, nettoyage et mise en peinture intérieure,

- mise en peinture complète de la guérite ronde, de la guérite double et de la superstructure du FT 17 radio,

- confection d'une rainure dans le radier du fossé diamant, pour un meilleur écoulement de l'eau d'infiltration, et nettoyage de l'ensemble.


Une nouvelle pièce a trouvé place dans la vitrine des effets allemands, il s'agit d'une mitrailleuse MG 42.


DIVERS

- Selon un article du journal « Le Républicain lorrain «  le Simserhof aurait accueilli 42 000 visiteurs en 2006. De nouveaux vidéoprojecteurs ont été installés pour l’animation du parcours effectué en ride (véhicule automatisé), le tout pour un montant de 98 000 euros. A l’entrée, un second bâtiment d’accueil sera construit, il pourrait être meublé avec du matériel de la ligne Maginot comme des épiscopes et des périscopes.

- Toujours selon le même quotidien, un parcours de combat en milieu clos sera réalisé dans l’ouvrage de l’Otterbiel, vers 2010. Un village de combat sera construit sur le terrain d’exercice du camp de Bitche.

- Ouvrage du Bambesch : Le musée interne a subi une remise en état et par ailleurs a été doté d’un déshumidificateur. Le plancher de la tourelle mitrailleuse a été remplacé par du caillebotis, pour faire découvrir toute la hauteur de la tourelle. A l’extérieur, les sanitaires ont été mis en conformité (Le Républicain lorrain).

- L’ouvrage du Hackenberg a accueilli son millionième visiteur.

- Une équipe de bénévoles a entrepris de restaurer la casemate dite « des Vernes » à Stetten, dans ce qui était autrefois le secteur fortifié d’Altkirch.

- L’Association du petit ouvrage de Téting, qui vient de déposer ses statuts, a entrepris de sauvegarder cet ouvrage d’infanterie.

- Le commandement militaire a autorisé de nouveaux prélèvements de matériels à destination des associations adhérentes à la Fédération. Ceux-ci ont été effectués, ces dernières semaines, à partir des ouvrages de Molvange et de Rochonvillers. L’AALMA n’a pas postulé pour de tels prélèvements, ces ouvrages étant relativement éloignés par rapport à l’Alsace. C’est bien pour cette raison que notre association a mis le paquet lors des prélèvements dans les ouvrages de Bitche, bien plus proches.

- Le 15e forum européen de la fortification se tiendra au fort du Cognelot, dans la périphérie de Langres. L’ouverture au public se fera le samedi 13 octobre 2007, à partir de 15 h. Elle se poursuivra toute la journée du dimanche 14, avec clôture à 18 h. Les exposants pourront en outre visiter le fort de la Bonelle.


LES GAZ DE COMBAT ET LEUR ODEUR

La plupart des gaz de combat connus en 1935 possédaient une odeur caractéristique :

- le chlore avait un effet suffocant et sentait le chlorure de chaux

- le phosgène était un gaz suffocant, avec une odeur de bois et de feuilles pourris

- la chloropicrine était elle aussi suffocante, et sentait le pain d'épice

- l'ypérite était un gaz vésicant, avec une forte odeur de moutarde

- la léwisite était elle aussi à effet vésicant, avec une odeur de géranium

- l'adamsite avait un effet sternutatoire, sans odeur spéciale, mais provocant des éternuements, même à l'état de trace.

Source : document CIMA


LIRE

- Philippe Lachal, de l’Amicale ubayenne des chasseurs alpins, est l’auteur de « Fortifications des Alpes, leur rôle dans les combats de 1939/45, Ubaye, Ubayette, Restefond. Un livre de 300 pages, au prix de 39 euros plus port, avec de nombreuses photos, plans et récits, aux Editions du Fournel, 2 avenue de Vallouise, 05120 L’argentière la Bessée

- Savoie : juin 1940, volume 2, L’attaque allemande (Savoie, Haute Savoie, Isère).

150 photos en majorité d’époque, au prix de 22 euros + 4 euros de port.

- Les fortifications françaises du Mont-Cenis 1890-1945

180 photos d’époque, 80 photos en couleur, 10 cartes et plans.

Prix : 32 euros + 5 euros de port

Les deux titres peuvent être commandés chez l’auteur :

Laurent Demouzon, 13 B hameau « La Rolande », 73100 Brison Saint-Innocent

- « Jours tranquilles et bruits de guerre au Mont des Welches »

Une brochure en tirage limité de 44 pages, au prix de 15 euros, que l’on a plaisir à lire, à commander, s'il en reste, chez Jean-Bernard Wahl, B.P. 258, 68332 Huningue Cédex, ou chez j.b.wahl@wanadoo.fr

- "Les blockhaus oubliés de Marville", genèse d’une position fortifiée de campagne »

En deux parties, dans 39/45 magazine, la première ayant paru dans le numéro de mai 2007, la seconde en juin. Auteurs : Alain Hohnadel et Jean-Yves Mary.

- "La bataille du 14 juin 1940 dans la trouée de la Sarre, l'entrée des Allemands à Metz". Une toute nouvelle publication éditée par Fensch Vallée, dont les auteurs sont Philippe Keuer et Philippe Wilmouth. Un recueil de 244 pages dont l'abondante iconographie provient essentiellement des albums photos des militaires allemands qui ont immortalisé leur périple en ce coin de Lorraine, à tel point qu'on se demande si l'appareil photo ne faisait pas partie intégrante du paquetage du soldat de la Wehrmacht.

A commander chez : ASCOMEMO, 7 rue du Dr Viville, 57300 Hagondange, Tél 03 87 72 08 65, ou encore chez Philippe Keuer, 83 rue Principale, 57510 Louperhouse, tél. 03 87 09 46 08, au prix de 30 euros pièce, + 5 euros de port.


LA COTISATION

Quelques rares adhérents n’ont pas versé leur cotisation. Armand JACQUES attend leur règlement pour que nous puissions mettre notre liste des membres à jour.



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