Bulletin 2 de 2003


Dans quelques semaines, 25 années se seront écoulées entre la création de notre association et le moment présent. Vingt cinq ans d'initiatives, de travail, de développement, de bonheurs et de malheurs, et aussi de fatigues et de cheveux qui virent immanquablement au gris.

Comment résumer vingt cinq années d'activités sans tomber dans une longue litanie de réalisations diverses, d'ailleurs commentées depuis lors dans nos bulletins d'information. Il me semble que pour évoquer l'évolution de ce quart de siècle de vie associative, il suffira de quelques phrases échangées à vingt cinq ans d'intervalle entre certains responsables pour en donner toute la signification. Ainsi :

Fin des années 1970 :

"J'ai repéré chez un ferrailleur 150 mètres de câbles électriques qui me semblent encore en bon état. On pourrait recâbler la liaison électrique du CLM".

Année 2003

"Tâche d'être là ce vendredi, on va nous livrer une palette pleine de matériel électrique pour le prochain chantier".

Fin des années 1970

"J'ai vu le commandant du génie, il est disposé à nous laisser la clé de l'ouvrage pour dimanche prochain. On a intérêt à être bien avec les militaires".

Année 2003

"J'irai à la réception où est aussi invité le président du Conseil général. Tu iras donc à la réunion avec la vice-présidente du Conseil régional chargée du tourisme. Et puis, le président de la Communauté des communes nous a fait parvenir l'invitation à la prochaine réunion. Ce sont nos futurs financeurs, mot d’orde : tact et diplomatie".

Fin des années 1970

"Nous venons d'obtenir des militaires une autorisation pour faire visiter le fort. Il faut prévenir la presse et essayer de placer cette information".

Année 2003

"Au Schoenenbourg j'ai promené pendant trois heures la journaliste de Libération. Il y a deux semaines, c'était la presse italienne. Avant ça, c'était la télévision suisse. J'ai pas que ça à faire !".

Fin des années 1970

"J'ai réussi à tirer en cachette une centaine de tracts sur le photocopieur de mon employeur. C'est toujours ça de gagné !"

Année 2003

"On a presque épuisé notre stock de dépliants en couleurs. Il faudra en recommander". "Combien ?" "Disons 75 000 ". "Téléphone à l'imprimeur !"

Je pourrais citer maints exemples de ce genre, mais il en est un qui, au contraire des autres, démontre qu'en 25 ans rien n'a changé dans un domaine qui nous tient toujours particulièrement à cœur : la connaissance et l'intérêt pour le patrimoine fortifié et son histoire. Ainsi :

Fin des années 1970

"On a passé trois jours à la découverte des ouvrages du Sundgau (Sud de l'Alsace),

c'est un secteur bougrement intéressant"

Année 2003

" On a passé trois jours à la découverte des ouvrages du Sundgau, c'est un secteur bougrement intéressant "

Et c'est bien ça qui compte.

Jean-Louis BURTSCHER


UNE NOUVELLE FEDERATION

Une fédération des associations de la Ligne Maginot d'Alsace est en cours de création. De quoi s'agit-il ?

En 2002, une réunion provoquée par le député (et désormais ministre) François Loos ayant pour thème la valorisation touristique de la Ligne Maginot en Alsace avait rassemblé les représentants des principales associations de la Ligne Maginot et les représentants des collectivités territoriales dont l'Etat, le Conseil régional, le Conseil général, ainsi que certains délégués de collectivités locales.

Le constat d'une nécessaire valorisation des sites de la Ligne Maginot avait été établi précédemment par un cabinet spécialisé et l'assemblée avait pris acte de cette nécessité. Néanmoins, les futurs financeurs ne manquèrent pas de rappeler certaines règles et conditions. L'exigence du Conseil régional fut le souhait de n'avoir à traiter qu'avec un seul organisme représentatif qui regrouperait tous les autres. En somme, il nous fallait créer une fédération des associations si nous voulions avoir des contacts reconnus (et des subventions) avec la Région Alsace.

En 2003, une nouvelle réunion livra le constat que cette condition n'était pas encore remplie, c'est donc sous la houlette du député Frédéric Reiss (le suppléant de François Loos) et surtout sous l'impulsion de son attaché parlementaire que l'on se mit au travail. Des statuts furent élaborés et validés par les futurs fondateurs de la fédération qui s'appellera " F.A.L.M.A. " (Fédération des Associations de la Ligne Maginot d’Alsace).

L'assemblée constitutive de la FALMA devrait se tenir dans les semaines à venir.

Sont déjà candidats les associations du nord de l'Alsace, le site de Marckolsheim ainsi que le site de Uffheim (Haut-Rhin).

 

NOUVELLES DE L'ASSOCIATION

- Il a été procédé à l'embauche d'une sixième employée saisonnière. La charge de travail ayant augmenté, notamment la prise en charge des groupes annoncés, il n'y avait d'autre choix qu'une embauche supplémentaire. Rappelons que 398 groupes ont parcouru le Schoenenbourg en 2002, sous forme de visite guidée.

- Si 14 023 visiteurs ont parcouru les dessous de notre ouvrage en compagnie d'un guide,

24 974 l'ont fait en parcours libre.

Au total : 38 997 personnes ont visité le fort de Schoenenbourg en 2002 et 3063 la casemate Esch. Les bénévoles et les salariés de notre association ont donc accueilli 42 060 visiteurs.

- Nos guides salariées ont par ailleurs bénéficié d'une formation au secourisme en vue de l'obtention de l'attestation de formation au premier secours

- Le 2 avril, le comité de pilotage concernant le fort de Schoenenbourg s'est réuni en mairie de Wissembourg. Le thème du jour était l'examen des constats et des propositions de valorisation faits par l'intervenant du cabinet Denny, chargé de l'étude de programmation du plan de valorisation du fort.

- Début avril, notre président, Marc Halter recevait une journaliste du quotidien Libération qui avait entrepris la rédaction d'un article dans la rubrique " voyages ", pour décrire la situation passée et actuelle de la Ligne Maginot. Une fois de plus, Marc commenta et expliqua longuement la forteresse et son implication dans l'histoire, avec un sens de la communication dont il est passé maître. Car notre président s'est donné pour but d'amener les médias à parler de la Ligne Maginot non pas avec leurs idées préconçues et bien entendu complètement erronées, mais de manière plus objective et aussi plus respectueuse.

Il s'agit là d'un véritable sacerdoce, car cinquante années de désinformation et de manipulation de l'histoire ne peuvent s'effacer en quelques séances. Et c'est ainsi que notre président reçoit régulièrement la presse, les équipes de télé, des historiens et autres personnages médiatiques. Cela représente un grand investissement personnel, que peu de nos membres soupçonnent. D'autant plus que Marc est beaucoup sollicité pour représenter notre association au sein des multiples manifestations officielles ayant un caractère culturel, économique, de mémoire collective, etc, car l'imbrication de la Ligne Maginot dans tous ces domaines est désormais notoirement reconnue.

Ainsi, notre président paye-t-il largement de sa personne en assumant un très important travail de représentation et de lobbying qui empiète nettement sur sa vie familiale. Il est en plus régulièrement au contact des membres, et surtout à leur écoute. Peu d'entre-nous seraient capables d'en faire autant. Ca aussi, il fallait le dire.

- Le 4 avril, une délégation de quatre associations de la Ligne Maginot du nord de l'Alsace (dont l'AALMA, bien sûr) recevait, à la mairie de Hatten, madame Mariette SIEFERT, vice-présidente du Conseil régional d'Alsace et chargée du Tourisme.

Un tour de table permit un sérieux examen de la situation et de conclure à la nécessité de soutenir le tourisme militaire de mémoire. La Région ayant découvert il y a peu de temps la vitalité de ce type de tourisme (110 000 visiteurs par an en Alsace, tous sites confondus), le Président du Conseil régional va déléguer une spécialiste en la matière pour évaluer les potentialités et les besoins.

- Le samedi 12 avril, notre délégué se rendait à l'assemblée générale de la Fédération des associations de sauvegarde de la Fortification, à Metz, où se sont retrouvées une partie des 25 associations membres.

- Du 13 au 21 avril :

L’AALMA fait sa promotion... au Simserhof . C’est en effet l’occupation, le temps d’une semaine, d’un espace d’exposition que la direction du nouveau Simserhof a proposée à toutes les associations alsaciennes et lorraines de sauvegarde de la fortification. La plupart d’entre elles ont répondu positivement car le Simserhof fait désormais partie des entités de la Ligne Maginot ouvertes au public.

C’est même putôt fair-play de la part de ces dirigeants de promouvoir des concurrents qui peuvent se révéler en fait être complémentaires, vu la différence des prestations. Et vu le nombre de personnes qui se sont renseignées sur les conditions de visite du Schoenenbourg, il aurait été dommage de ne pas y participer.

- Dimanche 20 et lundi 21 avril :

Il est devenu de tradition que le week-end de Pâques soit animé par la venue des reconstituants de la 70e division des Vosges du Nord. Ces bénévoles n'ont pas manqué leur rendez-vous et ont planté leurs tentes et aligné leurs rutilants GMC et JEEPS sur le terre-plein de notre entrée des munitions. Le Half-track fut mis à contribution et plus d'un membre de l'AALMA eut l'honneur de faire une petite balade dans le vénérable engin semi-chenillé.

Mais si le temps était clément, voire beau par moments (il avait neigé lors de leur installation, l'année précédente), cette météo plutôt favorable aux balades dans la nature n'avait fait se déplacer qu'un public assez clairsemé, frustrant quelque peu nos deux associations.

- Samedi 10 et dimanche 11 mai :

Importantes manifestations de reconstitution militaire dans le cadre de la célébration du 25e anniversaire de la fondation de notre association, dont le déroulement sera rapporté dans notre prochain bulletin.

 

TRAVAUX AU SCHOENENBOURG

Entrée des Munitions :

Après les travaux de remise en état des deux halls de l'entrée, nos bénévoles se sont attaqués à la rénovation de la chambre de tir. Tout sera repeint : le plafond, les murs, le mobilier, le jumelage de mitrailleuses et le canon antichar, les portes, les rambardes et tuyaux d'aération. Le réseau d'éclairage sera entièrement rénové.

Mais le clou de l'opération sera la mise en œuvre d'une sonorisation qui permet de suivre une action qui vise à repousser une attaque ennemie. Le système ne peut être activé que par un guide, au moyen d'un boîtier à clé.

Au départ, le klaxon d'alerte se met bruyamment en action, les bruits de chaussures cloutées sur le béton évoquent les soldats qui accourent, les ordres fusent, le ventilateur de surpression se met en route, les culasses des Reibel claquent quand on les arme, la mitrailleuse tire par rafales et les détonations emplissent la chambre de tir sur fond de soufflerie. Puis le sous-officier arrête le feu et le silence retombe.

Le tout est d'un réalisme saisissant…qui a déjà fait nombre d'envieux au sein d'autres associations, Il faut bien reconnaître que la mise en place d'un programme de sonorisation a certainement été une des avancées les plus spectaculaires des dix dernières années. Mais comme il s'agit là d'une technique assez élaborée, elle n'est pas à la portée de tous. Chapeau à nos bénévoles qui ont pu la mettre en œuvre et qui ont su nous procurer une longueur d'avance.

Dans la foulée nos peintres ont remis en peinture la descente et le petit hall permettant l'accès aux toilettes.

Dans le hall d'entrée, le locotracteur Billard a été doté des volets qui faisaient encore défaut dans la cabine de pilotage, puis il a été entièrement repeint.

Entrée des hommes :

Des protections galvanisées destinées à rendre moins vulnérables les orifices d'échappement des diesels et de l'air vicié situés dans la façade de l'entrée ont été installées. Protégées par de simples grilles, les deux trémies n'étaient guère à l'abri des curieux qui pouvaient jeter à leur aise des cailloux ou autres branchages. Des ouvertures à fentes inclinées vers le bas doublées de fines mailles à l'intérieur devraient nous mettre à l'abri des curiosités malsaines.

Dans l'usine :

La desserte principale de l'usine, c'est-à-dire les couloirs entre le sas de l'entrée, le passage central de la salle des machines et celui permettant d'accéder à la salle des filtres, a été entièrement rénovée. Là aussi, les murs, les huisseries, la ventilation et autres matériels se trouvant sur ce parcours ont été entièrement repeints. Ce chantier a commencé au mois de novembre et a duré jusqu'à la fin mars. Il a nécessité une bonne centaine de kilos de peinture.

Depuis peu, la desserte arrière qui permet de revenir depuis la salle des filtres vers le hall CLM est en travaux. Elle est condamnée momentanément, mais devrait être rouverte au public au courant du mois de juin.

Toujours dans l'usine, un très important travail d'assainissement a été effectué dans le vide sanitaire qui a été entièrement curé et nettoyé. Un travail très ingrat, vu l'exiguïté des lieux, à mettre au compte de notre ouvrier d'entretien mis à disposition par une association intermédiaire de réinsertion. Celui-ci a, depuis, nettoyé les blocs 1, 3, 4, 5 et 6, où il a entre autres curé tous écoulements, vidé tous les décanteurs, débouché nombre de canalisations entartrées par le calcaire ; tous travaux dont nous repoussions l'exécution depuis des années faute d'effectif bénévole suffisant ou simplement peu motivé par un travail peu valorisant mais ô combien indispensable.

Au bloc 3 :

Un nouvel élément a été mis en valeur par un aménagement on ne peut plus parlant, il s'agit du réceptacle des douilles, appelé plus communément " fosse à douilles ".

Les douilles, qui dégringolaient durant les tirs de la tourelle à canons par le toboggan, atterrissaient alors au bas du bloc dans un local intermédiaire doté d'un plancher incliné, qu'il fallait alors vider régulièrement après avoir extrait, au moyen d'un ventilateur, les gaz résiduels

Les guides décrivaient bien la fonction de la fosse à douilles, mais les non-initiés avaient du mal à se représenter son utilité. Pour y remédier, nos bénévoles décidèrent de remettre les choses dans leur contexte. Ils obturèrent la trappe d'évacuation par une vitre (pour empêcher les douilles de tomber à l'extérieur) puis empilèrent en vrac une soixantaine de douilles de 75 mm, comme si elles venaient de tomber depuis peu du haut de la tourelle. Nettoyé et doté d'un éclairage neuf, l'ensemble est désormais du plus bel effet et les commentaires deviennent presque superflus.

Encore une chose que les autres associations ne possèdent pas, mais qui pourrait bien être reproduite ailleurs car " l'espionnage " existe encore sur la Ligne Maginot, même s'il n'est plus que muséologique.

Autre :

Un important chantier spécialisé vient de débuter il y a peu. Il s'agit de remplacer l'installation téléphonique interne par des appareils permettant également la transmission d'appels de détresse émis par n'importe quel visiteur ayant un problème. Pour cela, il faudra tirer de nouvelles lignes, installer 14 postes dans autant de nouveaux coffrets, qui seront eux-mêmes doublés de coffrets contenant du matériel de premier secours. Une entreprise interviendra au stade final, pour poser un central et raccorder l'ensemble.

A l'extérieur :

Outre les habituels travaux de maintenance (tonte du gazon, ramassage des déchets, etc,) il a été procédé à un lifting des plantes vertes entourant le monument commémoratif. Les fossés assurant le drainage des eaux de ruissellement ont été curés. Les rails de voie de 60 encombrant les abords du terre-plein ont enfin été rangés et empilés à l'écart. La fausse cloche et la fausse tourelle mitrailleuse ont été repeintes.

 

INFORMATIONS DIVERSES

- L'équipe qui a pris en charge l'ouvrage du Four à Chaux vient de se constituer en association. C'est désormais l'Association des Amis de la Ligne Maginot de Lembach, sous la présidence de Gilbert Hoernel, qui en assurera l'entretien et l'exploitation. Ces bénévoles ont remonté récemment la salle des filtres de la caserne, qui avait été démontée après la guerre. L'association fêtera prochainement les 20 années d'ouverture au public de cet ouvrage notamment par différentes manifestations dont l'inauguration du musée remanié, le 4 mai.

- L'équipe gérant la casemate d'Uffheim (secteur fortifié d'Altkirch) qui était une émanation du cercle d'Histoire de la Hochkich s'est elle aussi constituée en association. Le président de l'Association du Mémorial Maginot de Haute Alsace est Bertand Pfaff. Fruit d'une donation, un char Hetzer a été installé à l'angle du petit bois jouxtant la casemate.

- La casemate de Dambach-Sud, récemment prise en charge par une association, a subi une opération de nettoyage de ses abords qui a rendu le site nettement plus attractif. Des travaux de rénovation sont également en cours à l'intérieur de l'ouvrage

- Les Amis de la Ligne Maginot d'Oberroedern organisent eux aussi diverses manifestations. Ainsi, le 17 mai, à partir de 15 heures et ce dans la salle communale, aura lieu une exposition de véhicules anciens ainsi qu'une exposition photo sur la Ligne Maginot. Une marche du soir aura lieu à partir de 17 h et une conférence faite par l'historien Jean-Laurent VONAU sur le drame d'Oradour-sur-Glane se déroulera à partir de 20h30.

- La Région Alsace, l'Association pour le développement de l'Alsace du Nord les Offices de tourisme et Syndicats d'initiative d'Alsace du Nord viennent d'éditer à plus de 100 000 exemplaires un document promotionnel appelé " le carré magique - le magazine des trésors touristiques de l'Alsace du Nord ". Parmi les cinq grandes thématiques, figure bien évidemment l'histoire militaire et par conséquent la Ligne Maginot.

- L'ouvrage de Fermont a été le décor, pendant sept jours, du tournage d'un film à long métrage. Sur un scénario de Luc Besson et dans le principal rôle Jean Reno, l'histoire a été tournée en partie à l'intérieur de ce gros ouvrage. D'après le Républicain Lorrain, ce fut une rude affaire, on y pratiqua jusqu'à des lâchers d'eau dans les galeries, pour les besoins du scénario. Jean Reno fut, parait-il, très impressionné par ce monde souterrain.

Pour avoir subi, au fond du Schoenenbourg, le tournage d'un court métrage, nous ne sommes guère envieux de nos amis de Fermont, même si on a beaucoup parlé de cet ouvrage dans les médias à cette occasion, car les désagréments occasionnés par ce genre d'activité sont bien supérieurs aux retombées. Plus jamais ça !

- Toujours en Lorraine, la Direction de la Mémoire et du Patrimoine de l'Armée de terre a initié une action en faveur de la mémoire combattante et du tourisme de mémoire sous forme d'une opération intitulée " Les chemins de la mémoire ". Dans ce cadre, seront promus de manière privilégiée quatre sites représentatifs : Hackenberg, Villey-le-Sec, Uxegney, ainsi qu'une Feste allemande.

Ces quatre sites bénéficieront ensemble d'un subventionnement d'équipement inscrit au plan Etat-Région, ainsi que de fonds européens, à hauteur d'un million d'euros.

Les autres sites lorrains ne seront pas oubliés puisqu'un million d'euros supplémentaires seront dévolus aux autres associations de sauvegarde, à condition toutefois de remplir un certain nombre de conditions régies par une convention signée entre la DMPA et le secrétaire général de la Fédération des associations de sauvegarde de fortification.

Signalons néanmoins que les subventionnements publics s'élèveront à 80% des investissements et que les 20% restants seront à la charge des propriétaires ou exploitants des sites en question, ce qui n'est pas sans poser problème à nombre de petites associations sans grandes ressources financières.

- Lire :

Dans Histoire de Guerre de mars 2003, un article de 8 pages rédigé par Michel Truttmann sur " Les électriciens de l'alimentation par l'arrière de la Ligne Maginot "

Et plus récemment, par le même auteur, sur 22 pages : " La ligne Maginot, une fortification inachevée ".

- Un colloque sur l'histoire controversée de la Ligne Maginot se tiendra à Metz en la salle des délibérations du Conseil régional de Lorraine, le samedi 24 mai, où plusieurs historiens et intervenants bien connus tiendront des conférences

tout au long de la journée. Le dimanche 25, le public pourra partir à la découverte de deux ouvrages mosellans, le Hackenberg le matin et le fort aux fresques (PO de Bousse) l'après-midi. Infos sur www.le-site-web.com/onac57/

- La Fédération des associations de sauvegarde de la fortification organise, le 31 mai 2003, une visite d’une partie du secteur fortififé de Faulquemont, avec observatoires, casemates et PO de l’Eisenling. Casse-croûte tiré du sac. Renseignements au 03.87.74.33.98


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