9 et 23 juillet 1988
Hochwald, le reste des gros morceaux


Le samedi 9 juillet vit l'enlèvement des deuxième et troisième génératrices et il fallut encore la matinée du 23 juillet pour la sortie de la quatrième, ainsi que du CLM de l'usine.

À cette date, l'ancienne centrale est du Hochwald avait cessé d'exister. Il n'en restait plus que les murs et le carrelage, nos membres ayant réussi le tour de force de déménager sans casse et sans accroc une usine complète. Qui l'eut cru. Cela a été un véritable exploit et il faut en féliciter les participants et surtout les organisateurs.

Et quel résultat, nous avions de quoi rééquiper nos moulins pour les générations à venir et nous avons rendu en même temps un sacré service à l'armée de l'air en faisant place nette sans qu'elle ait eu à débourser un centime. Tout cela au prix de 405 heures de travail, rien que dans le Hochwald même. A qui disiez-vous donc que cela ait le plus profité? Chut, le commandant de la B.A reçoit aussi notre bulletin d'information.

Mais n'allez pas croire que cela s'arrête là car il fallut encore stocker le contenu de ces 25 wagonnets de matériel. Jamais auparavant, l'absence au Schoenenbourg de magasin à munitions M1 arrière ne s'était fait si cruellement sentir. Les seuls endroits assez spacieux étaient les magasins avants.

Quelle corvée cela allait être de pousser ces wagonnets lourdement chargés sur une distance d'un kilomètre. Serge Burgart eut la présence d'esprit de mettre à contribution les recrues du 12ème R.A d'Oberhoffen, qu'il pilotait lors d'une visite guidée. En 30 minutes, la majorité du convoi était arrivée à destination.

Actuellement, une partie du matériel est déposée dans le MI et M2 du bloc 3. Il -faudra encore tout graisser cet hiver car la rouille a déjà fait son apparition. Il est également prévu d'aménager des étagères pour mieux stocker les éléments sensibles. Bref, c'est loin d'étre terminé et nos mécanos ont encore du pain sur la planche.

Déjà, cette importante opération (sans doute la plus importante avec celle du Métrich) n'est plus qu'un souvenir. D'ici quelques années ceux qui y auront participé diront vraisemblablement avec une pointe de fierté :"les Sulzer du Hochwald, en 88, j'y étais".



Le matériel attend devant le Hochwald


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