Bulletin 1 de 2008


Editorial

LE TOURNANT DE LA SECURITE

Au début, étaient les ouvrages, épaves abandonnées et la plupart du temps en fort mauvais état. Puis vinrent les associations qui entreprirent de redonner vie à ces forteresses, car étant conscientes que ces bétons étaient chargés d'histoire et qu'ils représentaient, au même titre que les vieux châteaux et les vieilles cathédrales, une partie de notre patrimoine historique et culturel national.

Pendant plus de vingt années, les associations, grandes ou petites, se dépensèrent sans compter. La première décennie fut principalement consacrée à réparer les outrages du temps et de l'abandon. Ce fut certainement la plus dure, celle qui demanda le plus d'efforts à ceux qui s'étaient engagés dans cette voie. Puis vint le temps de la consolidation des acquis et de leur valorisation. Une période non moins importante car de la bonne orientation de ces actions allait dépendre la représentativité de l'association et surtout, la renommée du site.

Cette seconde période vit aussi le temps de l'implication dans le tourisme. Les associations, même les plus dynamiques, furent contraintes de se mettre à la dure école du marketing, de la communication, de la concurrence et quelquefois de l'embauche de personnel salarié. Aucune d'elles n'y était réellement préparée, mais c'était une question de survie car n'oublions pas que l'argent est le nerf de la guerre, même en matière de conservation du patrimoine, et que sans visiteurs ni touristes… pas d'argent.

Puis vinrent ce qu'on appelle "les autorités" qui commencèrent à s'intéresser à cette thématique émergente et aux succès qu'elle engendrait : les collectivités locales et territoriales, les agences départementales et régionales du tourisme, les groupements de développement local et régional et… les organismes de sécurité.

Devant l'importance du phénomène, ces derniers commencèrent à s'intéresser à ces sites devenus de fait des Etablissements recevant du public (ERP). C'est aussi là que les associations découvrirent qu'en accueillant du public il fallait respecter des règles, qu'il existait des normes, et que les ouvrages qu'ils proposaient à la visite étaient, du fait de leur ancienne destination militaire, à l'opposé des exigences réglementaires actuelles en matière de sécurité.

Elles découvrirent aussi que le fruit de leur engagement et de leurs nombreuses années d'efforts pouvait être réduit à néant si la mise en conformité de leurs ouvrages n'était pas rapidement effectuée. Car si la commission de sécurité émettait un avis défavorable, le maire de la localité où est implanté l'ouvrage pouvait décider à tout moment l'interdiction de l'ouverture au public.

Sur toute la ligne Maginot, l'intégralité des sites ouverts au public reçut un avis défavorable, même malgré les efforts de sécurisation souvent importants déjà mis en place par certaines associations. En fait, il apparut très vite que les adaptations aux exigences et à la réglementation actuelles dépassaient de très loin les seules possibilités techniques et financières des associations. Ce qui n'était pas insurmontable pour une casemate ouverte à la visite pouvait par contre le devenir pour des ouvrages de taille moyenne et surtout de grande taille. Pour ces catégories, le seul moyen d'y répondre était de se faire aider par des financeurs institutionnels. Car l'enjeu était énorme, surtout pour les sites importants et fortement fréquentés. A titre d'exemple, au Schoenenbourg, l'investissement en matière d'amélioration de la sécurité se monterait à environ 700 000 euros. Au Hackenberg, 400 000 euros y ont déjà été consacrés.

Ce qui nous amène à penser qu'à terme ne subsisteront sans doute plus dans le paysage institutionnel que les associations qui auront réussi à se mettre en conformité avec la loi. Et cela se fera plus rapidement que vous ne le pensez, nous en reparlerons dans quelques années.

Jean-Louis Burtscher

 

LA VIE DE L'ASSOCIATION

Juillet :

Une équipe de télévision polonaise effectue un reportage filmé de l'intérieur et de l'extérieur du fort.

Nos représentants se déplacent à l'abri de Bockange où eut lieu le pot d'adieu du général Masson, en instance de quitter ses fonctions de délégué au patrimoine de l'armée de terre. Une quarantaine de membres de la fédération des associations lui témoignèrent, à cette occasion, leur reconnaissance car il avait été le premier à s'engager de manière vraiment concrète pour elles, notamment pour l'attribution de nombreux matériels d'époque provenant d'ouvrages abandonnés mais encore sous contrôle militaire.

Bonne retraite, mon général !

Au cours du célèbre jeu télévisé "Questions pour un champion", l'animateur Julien Leperse posa la question que voici : "Construction militaire dont l'une des parties les plus remarquables peut être visitée au fort de Schoenenbourg, mon projet a nécessité huit années d'études…" la réponse fut : "La ligne Maginot". Pouvait-on rêver de meilleure promotion ?

Août :

Les communes de Hunspach et d'Ingolsheim, propriétaires du fort, délèguent leur droit de gestion de ce dernier à la communauté des communes du Pays de Wissembourg, lui permettant ainsi de devenir maître d'ouvrage pour les travaux envisagés.

Le fort de Schoenenbourg est cité, dans l'hebdomadaire bien connu "Le nouvel observateur", parmi les 100 sites les plus remarquables de France. Une pub gratuite tout simplement…remarquable.

Septembre :

Visite de l'ouvrage et de ses environs par une association allemande engagée dans la préservation de la Bundesfestung Ulm.

Le 15, inauguration de la troisième plaque commémorative désormais visible dans l'entrée munitions du fort (voir l'article en première page). Avec trois plaques dans l'entrée et trois plaques sur le monument national érigé par les anciens combattants près de l'entrée de l'ouvrage, qui douterait encore que le Schoenenbourg soit un haut lieu de la mémoire de la ligne Maginot ?

Toujours en septembre, le 54e régiment de transmissions d'Oberhoffen organisa une marche suivie d'un cérémonial clôturant la formation de ses recrues. 60 militaires vinrent à pied depuis Haguenau, pour ensuite s'aligner sur le terre-plein du fort où eut lieu la petite cérémonie.

Le 23, c'est une délégation du 44e régiment de transmissions basé à Mutzig qui découvrit notre ouvrage.

Le 28, nous inaugurions une visite d'un nouveau style car une agence parisienne avait demandé que la visite du fort par ses clients soit clôturée par un vin d'honneur qui eut alors lieu à 23 mètres sous terre, dans la gare arrière de l'ouvrage.

Octobre :

Le 8, une amicale de collectionneurs de voitures anciennes exposa, durant toute une après-midi, ses rutilants véhicules devant l'entrée du fort.

Idem le 28, où un club de collectionneurs de Porsche 911 aligna ces prestigieuses voitures sur le terre-plein du fort, le temps de la visite.

Dans la seconde quinzaine, débutèrent les travaux de réfection de la rue du commandant Reynier, qui, de Hunspach à Schoenenbourg dessert (entre autres) notre ouvrage. Longue de près de deux kilomètres, la chaussée sera rabotée, consolidée sur les côtés puis recouverte d'un revêtement neuf. Le beau temps a permis un rapide avancement des travaux qui, de ce fait, n'ont heureusement guère perturbé l'accès à notre ouvrage.

Notre aire de stationnement pour voitures bénéficia, elle aussi, d'une réfection superficielle.

Toujours en octobre, eurent lieu les premiers contacts avec le représentant du cabinet OTE qui assurera la maîtrise d'œuvre des futurs travaux de mise en conformité de la sécurité et de l'accessibilité du fort. Une visite des lieux a permis de recenser les principaux points où il faudra trouver des solutions qui devront obtenir l'aval de la commission de sécurité. Car un des principaux handicaps est que dans ces vieilles fortifications, la stricte adaptation à la réglementation en cours y est très difficile.

Bref, il y a encore du pain sur la planche d'ici le début des travaux qui devrait avoir lieu en novembre 2008 car il faudra, quand les problèmes de fond seront réglés, définir exactement les besoins, rédiger les cahiers de charges, contacter les entreprises, faire faire les devis, lancer un appel d'offre.

Dans tout ceci nous serons…spectateurs, au mieux conseillers, car c'est désormais la Communauté des communes du pays de Wissembourg, qui en tant que maître d'ouvrage, portera et gérera ce dossier, règlera le montant des travaux et s'occupera de leur subventionnement. Notre apport dans cette opération sera de 5% du total des investissements.

Egalement en octobre, eut lieu la réunion des membres de la Fédération des associations de la ligne Maginot d'Alsace, histoire de faire le point de la situation et de prévoir les actions à venir.

Novembre :

Une exposition sur la ligne Maginot

Un de nos membres résidant à Dinsheim sur Bruche (localité mitoyenne de Mutzig) a élaboré une exposition ayant pour thème "La ligne Maginot, son histoire, son état actuel, illustrée par plus de 200 photos".

Pas moins de 25 panneaux ont été réalisés, en commençant par une introduction sur l'histoire de la fortification décrivant le Limes romain, Vauban, Séré de rivières, les Festen, pour ensuite aborder le pourquoi de la ligne Maginot, puis en expliquant ses composantes par le biais de nombreuses photos de très belle facture.

De nombreuses personnes ont parcouru la vaste salle du premier étage de la mairie de Dinsheim qui a abrité cette exposition pendant deux semaines, elles ont pu en outre bénéficier des explications de l'auteur.

Notre association était représentée à la réunion du conseil d'administration de la Fédération des associations de sauvegarde de la fortification qui s'est déroulée au fort (ou à la Feste, pour les puristes) de Guentrange, à Thionville.

18 novembre, réunion du conseil d'administration de notre association.

Le 25, notre président fait faire le tour de notre ouvrage à une équipe de la télévision tchèque. Cette chaîne revendique une audience de 1 million de spectateurs. Elle produit régulièrement d'importantes émissions sur le thème des voyages et du tourisme et diffusera ses prises de vues en février 2008.

Le 28, M. Thierry Pincemaille, représentant en Moselle de l'Office national des anciens combattants, accompagné de Michel Mansuy, secrétaire général de la Fédération des associations de sauvegarde de la fortification ont visité notre ouvrage sous la conduite de notre président. Rappelons que l'ONAC de la Moselle est très active sur le plan de la préservation et de la médiatisation de la mémoire collective pour tout ce qui concerne les guerres et leurs répercussions sur les hommes et les populations. Elle a, dans cette thématique, conçu et édité plusieurs fascicules d'un excellent niveau dont un sur la ligne Maginot en Moselle. L'intérêt porté à notre ouvrage et au travail de mémoire réalisé sur notre site devrait être le point de départ d'actions similaires consacrées cette fois-ci à l'Alsace.

Décembre :

Le 1er décembre, repas de fin d'année rassemblant autour d'un Baeckeoffe (spécialité culinaire alsacienne) les bénévoles et les employés de notre association.

Dans la même journée, visite du Schoenenbourg par le colonel Lafond qui a pris récemment le commandement de la base aérienne 901 de Drachenbronn, et de plusieurs membres de son staff et de leur famille. Un geste de bon voisinage, puisque la base aérienne est installée dans le camp de sûreté de Drachenbronn et son centre de détection aérienne, dans l'ancien ouvrage du Hochwald.

 

TRAVAUX AU SCHOENENBOURG

Bloc 6 : Nos électriciens ont achevé la totale rénovation de l'éclairage du bloc 1.

Puis en août, ils se sont attaqués au réseau d'éclairage du bloc 6 où, là aussi, tout le réseau lumière été remplacé par du matériel neuf et bien entendu aux normes actuelles. Un gros chantier qui a mobilisé tous nos techniciens pendant quelques semaines. Rappelons que ces deux blocs ne sont pas ouverts au public.

Mais une idée avait germé depuis longtemps dans la tête de notre chef des travaux : "et si nous ouvrions le bas du bloc 6 ponctuellement, par exemple lors de journées exceptionnelles ?" C'est que le bloc 6 était le seul à avoir véritablement gardé des séquelles du bombardement de juin 1940. En effet, ce bâtiment avait encaissé un coup de 420 mm qui était tombé sur la dalle. Sous le choc, tout le bloc ainsi que sa cage d'escalier s'étaient enfoncés de plusieurs centimètres dans le sol, générant une belle fissure encore visible de nos jours dans la voûte du couloir d'accès, dans le radier et le mur proches de l'escalier.

Mais la longue fissure était aussi source d'ennuis car l'eau s'y infiltrait en permanence. Nos techniciens entreprirent alors une vaste opération de captage et de drainage de ces eaux au moyen de plusieurs mètres-carrés de plaques en plastique faisant office de déflecteurs, complétées par une série de gouttières et d'écoulements.

Et ô miracle, après un sérieux coup de nettoyage et d'assainissement, le bas du bloc qui était perpétuellement humide s'assécha.

Notre ouvrier d'entretien fut alors chargé de préparer la galerie d'accès à une mise en peinture. Il fallut de nombreuses réparations de maçonneries, principalement des margelles porte-câbles. En octobre, tout était prêt et le chantier de peinture put démarrer. Novembre fut mis à profit pour mettre en blanc la galerie d'accès, sur toute sa longueur, puis vint le tour des tuyaux d'eau peints en bleu (eau potable) et noir (réseau incendie), ainsi que des câbles électriques. Comme le chantier a dû être interrompu, le socle gris sera réalisé en fin de mois.

Au bloc 1, eurent lieu d'importants travaux de captage et de drainage par réalisation d'écoulements dans la cage d'escalier du bloc. Un chantier difficile car cette partie du bloc est caractérisée par de nombreuses et surtout insidieuses infiltrations d'eau. Plusieurs d'entre elles ont pu être jugulées et le bloc est devenu tout de suite plus accueillant.

Aux blocs 3 et 4, les pompes de relevage des eaux de ruissellement des fosses d'ascenseur ont dû être changées, ayant fait leur temps.

Au bloc 3, la rénovation des deux casiers à obus du magasin de l'étage supérieur est achevée, on en a profité pour ajouter une couche supplémentaire de peinture à l'ensemble canon-affût-évacuation des douilles et noria démonté à l'ouvrage du Schiesseck et exposé dans le haut du bloc. Le tout a belle allure.

Dans la foulée, ont été repeints le balancier de la tourelle ainsi que la structure porteuse de cette dernière.

Toujours aux blocs 3 et 4, nos mécaniciens ont sécurisé les grilles d'accès aux magasins à munitions qui sont consacrés au stockage des pièces détachées d'origine ou encore dévolus à l'exposition de pièces sensibles. On ne sait jamais ! Ils en ont profité pour donner un coup de peinture aux grilles des magasins.

Au bloc 4, la plate-forme d'arme mixte, bien qu'étant déjà en exposition, a encore été complétée par nos mécaniciens.

Aux magasins aux artifices, les mêmes spécialistes ont installé de nouveaux modes de verrouillage des grilles d'entrée des quatre alvéoles.

Le chantier hivernal qui consiste à la poursuite de la rénovation de la galerie de desserte de la partie arrière, notamment la liaison gare arrière/carrefour de l'entrée des hommes, a repris. Lieu de passage obligé des visiteurs, ce chantier ne peut donc être mené que durant la morte saison.

A l'entrée des munitions, les deux obus de 280 mm qui flanquent le gros insigne en béton de la ligne Maginot ont été grattés et repeints pour l'inauguration de la plaque commémorative.

A l'extérieur, le débroussaillage des talus et dessus des blocs a été réalisé, comme chaque année, sans oublier la tonte régulière des surfaces engazonnées et l'entretien des abords.


AILLEURS

- Le musée de l'abri de Hatten a bénéficié d'un subventionnement public qui a permis la construction d'un bâtiment d'accueil.

- Le site de Barst a connu, à l'occasion de la 10e année de sa mise en œuvre, une série d'animations et de festivités de grande envergure. Il a désormais acquis, à juste titre, le statut de conservatoire de la fortification de campagne. Comme les visiteurs et aussi les curieux de toute nature se font plus nombreux, la municipalité a décidé d'installer une alarme à distance dans les principaux ouvrages. En outre, l'association a pris en compte un char Hetzer offert par un musée suisse.

- Une route de la ligne Maginot aquatique est en gestation sous la poussée des acteurs locaux et départementaux du tourisme et du patrimoine. Cet axe devrait relier Vahl-Ebersing à Willerwald en passant par Sarralbe.

- Au Simserhof, s'est déroulé le festival "il était une fois", mais celui-ci n'a pas attiré plus de monde qu'à l'ordinaire. Mais au mois d'août, les "insolites du Simserhof" ont mieux marché. Des visites guidées avec animateurs en uniforme ont été proposées dans ce cadre. Cela a compensé un premier semestre 2007 plutôt maussade.

Le 11 novembre, une animation ayant pour thème "les fantômes de 14/18 viennent hanter les occupants du fort" a été mise en œuvre.

Au petit ouvrage de Bousse, un des moteurs SMIM SR18 a tourné pour la première fois après plusieurs décennies d'arrêt grâce aux bénévoles qui ont pris en charge cet ancien ouvrage d'infanterie.

.- Le général Vaillant, ancien commandant du PO de l'Einseling, est venu en pèlerinage au Bambesch. Malgré ses 92 ans, il a tenu à retrouver les endroits où il avait été affecté au début de la guerre, ainsi que les derniers anciens de ce secteur.

- A l'ouvrage du Michelsberg, les travaux de réfection du radier qui avait été sévèrement endommagé par un dynamitage se sont poursuivis. Les bénévoles du fort comptent encore reconstruire les cloisons détruites de l'usine, ce qui permettra un meilleur assèchement de cette dernière. Les deux canons de 75 Mle 33 et leur affût qui avaient été démontés au Grand Hohekirkel devraient être exposés au bloc n°5.

- A l'ouvrage de Fermont, la tourelle de 75/32 et la tourelle mitrailleuse qui avaient été extraites de l'ouvrage de Bréhain ont été installées dans un encuvement aménagé dans le hall d'exposition qui se trouve devant l'entrée du fort. Ce hall sera agrandi car il faudra remonter toutes les pièces du musée interne situé dans le M1, ce dernier étant considéré comme impropre à la conservation de longue durée d'éléments muséologiques fragiles.

L'ouvrage du Hackenberg a entamé toute une série de travaux qui ont bénéficié de subventionnements institutionnels. 150 mètres de rails usés ont pu être changés, entre autres.

Le colonel Philippe Truttmann, en retraite depuis 1982, est décédé le 7 décembre et repose depuis au cimetière de Vittel. Auteur, entre autres, de la célèbre encyclopédie de la ligne Maginot "La muraille de France", grand spécialiste en matière de fortifications, gestionnaire d'une grande partie des ouvrages lorrains en tant qu'officier du génie militaire à la fin des années 1970 et créateur du conservatoire de la fortification à l'ouvrage du Simserhof, le colonel était un "personnage". Ceux qui l'ont connu ne sont pas près de l'oublier

 

LA LIGNE MAGINOT SUR INTERNET

par Cédric Populus

Après une petite interruption inopinée suite à mon expatriation en pays helvète, nous reprenons notre périple des sites Internet dédiés aux ouvrages de la Ligne Maginot. Nous laissons derrière nous notre chère Alsace (qui me manque !) pour attaquer le morceau alpin !


Adresse : http://www.fortifications-maurienne.com

Lieu : secteur fortifié de Savoie.

Restauration : ouvrage de Saint Gobain.

Remarques : la Ligne Maginot et le fort sont présentés de manière assez simple, claire, sans trop entrer dans les détails. L’association est liée avec un groupe de reconstituants de la troupe de forteresse de 1940.

Indice de qualité : **

 

Adresse : http://membres.lycos.fr/benoit05/

Lieu : secteur fortifié du Dauphiné.

Auteur : Benoît Garguilo.

Restauration : ouvrage de Gontran E.

Remarques : site peu renseigné, néanmoins on dispose des informations de base sur l’ouvrage avec quelques photos. Ce site peut être qualifié de « scolaire ». Les mises à jour datent d’avant 2002 ! Il a le mérite d’exister.

Indice de qualité : *

 

Adresse : http://membres.lycos.fr/mathia/

Lieu : secteur fortifié du Dauphiné.

Auteur : Mathias Mathieu.

Remarques : magnifique travail sur les ouvrages de la région de Briançon ! Ce site comporte un inventaire des fortifications de ce secteur avec un descriptif et des photos. Une carte permet d’avoir une vue d’ensemble des positions. Et son auteur a fait des recherches sur les combats. Il reste encore des positions non réalisées, mais je le recommande pour ceux qui souhaitent se faire une idée des fortifications de cette région.

Indice de qualité : ***

 

Adresse : http://www.frassinea.asso.fr

Lieu : secteur fortifié des Alpes maritimes.

Restauration : ouvrage de Rimplas.

Remarques : l’association est mise en avant, on a un aperçu des travaux réalisés ainsi que des reconstitutions réalisées. Le fort est présenté de façon succincte mais pas inintéressante, notamment avec un plan 3D dynamique (réalisé par les Cima).

Indice de qualité : **

 

Adresse : http://membres.lycos.fr/fortdubarbonnet/

Lieu : secteur fortifié des Alpes Maritimes.

Auteur : Laurent Icardo.

Restauration : ouvrage du Barbonnet.

Remarques : site basique, avec de belles photos de l’ouvrage du Barbonnet.

Indice de qualité : **

 

Adresse : http://www.agaisen.fr

Lieu : secteur fortifié des Alpes Maritimes.

Auteur : Jean-Christian Aime.

Restauration : ouvrage de l’Agaisen.

Remarques : superbe site sur l’ouvrage de l’Agaisen avec de belles photos et des plans de qualité des blocs. Les travaux de l’association sont décrits et illustrés par des photos. Un bon travail, mis à jour fréquemment.

Indice de qualité : ***

 

Adresse : http://www.amicorf.com

Lieu : secteur fortifié des Alpes Maritimes.

Auteur : association Amicorf.

Restauration : ouvrage de Cap Martin et casemate Pont Saint Louis.

Remarques : beau site sur le secteur sud du secteur fortifié. Cette association est très active, d’ailleurs son site en est le témoin. Une belle série de photos historiques agrémente les textes. Dommage que l’on ne puisse pas agrandir les photos… Mais dans l’ensemble, ce site est agréable et bien conçu.

Indice de qualité : ***

Et voilà, notre série d’articles consacrés aux sites Internet sur la Ligne Maginot prend fin. J’espère que ces articles vous ont intéressés. Je compte réaliser à partir du prochain numéro, une série d’articles sur l’inventaire des blogs sur la Ligne Maginot. C’est une nouvelle tendance dans le monde de la toile. Alors à bientôt…

 

LIRE

"Churchill et l'outre forêt – ses visites aux ouvrages de la ligne Maginot" par Philippe Tomasetti, dans la revue l'Outre forêt n° 138. Churchill a visité le Hochwald à deux reprises, ainsi qu'une fois le Four à chaux

Dans le même numéro, lire encore : "L'artillerie lourde hippomobile dans le secteur de la Lauter en 1939/1940, par Jean-Louis Streicher.

LA COTISATION 2008

Comme tous les ans, nous vous invitons à renouveler votre engagement envers notre association par le paiement de votre cotisation. Celle-ci se monte à 16 euros.

Les actifs qui voudront être assurés devront verser 24 euros au moment de régler leur cotisation.

Les envois sont à adresser à

Armand JACQUES, 265 rue principale

67160 SCHLEITHAL

Prenez soin de libeller votre chèque au nom de l'association. Les virements postaux se font sur le compte 1775 89 s

 

OUVERTURES DU SCHOENENBOURG DEVANT ETRE ASSUREES PAR LES BENEVOLES

Dimanche 2 mars

Dimanche 23 mars (Pâques)

Lundi 24 mars (lundi de Pâques)

Dimanche 13 avril

Jeudi 1er mai

Dimanche 11 mai (Pentecôte)

Dimanche 22 juin

Dimanche 13 juillet

Dimanche 3 août

Dimanche 24 août

Dimanche 14 septembre

Dimanche 5 octobre

Dimanche 26 octobre

Le mardi 11 novembre ne sera vraisemblablement pas au programme pour cause de chantier dans l'ouvrage.

 

L'ASSEMBLEE GENERALE se déroulera à la maison Ungerer, à Hunspach, le samedi 15 mars 2008

Voir la convocation jointe.

 

En attendant, quelques chiffres :

Visiteurs à la casemate Esch : 1626

Au Schoenenbourg : 39 384 (chiffre provisoire)

Connexions Internet en 2007 : 700 000

 

D'ici là,

Le président Marc Halter et le Conseil d'administration vous souhaitent une bonne et favorable année 2008

 


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