Les emplacements préparés d'avance :

Des emplacements ont été préparés dès 1936 et intégrés dans les plans feux des Régions Fortifiées. Pour chacun des emplacements, des dossiers avaient été rédigés qui renseignaient les troupes devant les desservir, ils précisaient entre autres les objectifs et leurs coordonnées. Ces emplacements préparés, au nombre de 5 (Mary-Hohnadel, Hommes et ouvrages de la Ligne Maginot, tome 3 p.45) dans le Nord-Est, ne sont dus qu’à des économies budgétaires. A l’origine, ce sont des tourelles pour des canons de 145 d’une portée de 30 km qui devaient être construites.

Dans le nord de l’Alsace, on trouvait ainsi les épis de Fourneau-Neuf, (voie de Bannstein-Moutershouse au lieu-dit Lindel), à la maison forestière de Rittershoffen (voie de Walbourg-Seltz) et au sud de Kutzenhausen (voie de Haguenau-Wissembourg).
Chaque emplacement préparé était constitué de deux épis. Une batterie, composée de deux pièces, positionnait chacune de ces pièces sur un épi, pointée sur la cible désignée. Par exemple, à Rittershoffen, la 1ère batterie du 373 eme RALVF avait une pièce pointée sur Baden-Baden alors que sa voisine l’était sur Karlsruhe.

Les pièces devaient être guidées par des avions de reconnaissance (éventuellement par des ballons captifs) reliés au poste de commandement par des appareils de radio-transmission. Le 1/373 RALVF avait un poste ER13 qui émettait sur le réseau de commandement des armées sur une distance de 100 à 200 kilomètres, pesait 700 kg et se transportait dans une camionnette.


Attention, ouverture des plans en plein écran

- Carte des emplacements préparés

- Vue aérienne de l'épis de Rittershoffen

- Vue aérienne de l'épis de Kutzenhausen



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